Interview | Haiti: History Of Sabotage, Actors Involved And The Island’s Enduring Spirit

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athompson

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Interview | Haiti: History Of Sabotage, Actors Involved And The Island’s Enduring Spirit


African Stream sat down with Ezayi Jules, a Haitian from the organisation MOLEGHAF (National Movement for Liberty and Equality of Haitians for Fraternity) – to discuss the recent events surrounding the Caribbean island. In particular, we talked about the Kenyan government’s push (stalled in the High Court) to deploy police officers on a…

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  1. Wake up children of Isreal! You are the descendents of Abraham Issac and Jacob! The true bloodline! Repent and turn from your sins! And believe in Yahusha The Hamashiahk for forgiveness of sins! Let the voodoo go! Return to your true heritage and glorify The Most High Elohiym!

  2. You guys need to bring PLO Lumumba back to answer for his lies and disrespect. He is no revolutionary. He was on this platform lying about Hati and the Kenyan government guilt.
    That man is a mis leadership agent.

    Please reach out to black alliance for peace also they have Alot of info on core group and šoa and the Caricom puppet leaders

  3. We African in general support Haiti, we know what you did to free yourself from France, we African will support you with our blood , the black race really have to unite because they want to end us but we have to stand for each other , long live Africa, long live black race, long live Haiti 🇭🇹

  4. The ONLY TIME HAITI HAD " LAW AND ORDER" WAS UNDER A " DICTATOR". Something is " WRONG " with these people. They BLAME " EVERYBODY" for their MADNESS but not THEMSELVES. Which people broke open their PRISONS and set " PRISON CRIMINALS" LOOSE TO RAPE, ROB, AND SLAUGHTER EACH OTHER. Who put a BURNING TIRE AROUND THE " NECKS" OF EACH OTHER. SPIRITUAL WICKETNESS.

  5. Kenya's masses let your voices be heard. The world sees the puppet government doing the bidding for the Collective West and needs to be stopped in its track. Further shows the uselessness of the AU.

  6. Now they're using the caricom to oppress us. The Haitian people choose a leader but the US department of state says no they don't want him. They're threatening to impose their own puppet on haiti again. The international community or the core group are the reasons why Haiti cannot be stable. We will continue to resist until our last breath.

  7. You a fuc** lier ,what u mean when Columbus came to haiti in 1492 ? Dominicans where first in the island, haitians were brought to the island by the frech 1690's thats 200yrs later ,dominicans are first u idiot know your history dum a**

  8. Shame on 🇩🇴?
    What else can we do? .
    Just open the borders and let the chaos run into our streets?

    More Haitians live in DR outside of Haiti than anywhere else in the world.

    Blame 🇫🇷 for forcing 🇭🇹 to pay them reparations and never allow them to prosper as a nation.
    Blame 🇺🇸 and 🇨🇦 for always exploiting the Haitian people.

    Stop blaming 🇩🇴
    We’re not responsible for the corrupt Haitian politicians that also play a role in the countries demise.
    Love from the the other side. ✌🏽❤️

  9. I agree with you – everyone leave Haiti alone, if that’s what they want. Everything is someone else’s fault. No aid, no communication, nothing… leave them alone and let them fight it out amongst themselves.

  10. I am Haitian myself and i am still puzzled as to how Haiti is still challenging the world order. Russia, it could be argued, is challenging the world order, so is China. But Haiti?? How do we challenge the world order when we can’t even create a proper governmental framework that serves all Haitians?
    We once did challenge the world order with our bold act of freedom, but after 220 years of struggle, we have not risen that level.

  11. Discours de Dessalines en 1804!!! RÉVEILLEZ VOUS HAÏTIENS ! DESSALINES VOUS APPELLE ENCORE ! que l'esprit de la revolution vous habite!

    Citoyens, Ce n'est pas assez d'avoir expulsé de votre pays les barbares qui l'ont ensanglanté depuis deux siècles ;

    Ce n'est pas assez d'avoir mis un frein aux factions toujours renaissantes qui se jouaient tour à tour du fantôme de liberté que la France exposait à vos yeux : il faut, par un dernier acte d'autorité nationale, assurer à jamais l'empire de la liberté dans le pays qui nous a vus naître ; il faut ravir au gouvernement inhumain qui tient depuis longtemps nos esprits dans la torpeur la plus humiliante, tout espoir de nous réasservir, il faut enfin vivre indépendants ou mourir.

    Indépendance ou la mort … que ces mots sacrés nous rallient, et qu'ils soient le signal des combats et de notre réunion. Citoyens, mes compatriotes, j'ai rassemblé dans ce jour solennel ces militaires courageux qui, à la veille de recueillir les derniers soupirs de la liberté, ont prodigué leur sang pour la sauver ; ces généraux qui ont guidé vos efforts contre la tyrannie n'ont point encore assez fait pour votre bonheur … le nom français lugubre encore nos contrées.

    Tout y retrace le souvenir des cruautés de ce peuple barbare : nos lois, nos moeurs, nos villes, tout encore porte l'empreinte française ; que dis-je ? Il existe des Français dans notre île, et vous vous croyez libres et indépendants de cette République qui a combattu toutes les nations, il est vrai, mais qui n'a jamais vaincu celles qui ont voulu être libres.

    Eh quoi ! victimes pendant quatorze ans de notre crédulité et de notre indulgence, vaincus non par des armées françaises, mais par la piteuse éloquence des proclamations de leurs agents : quand nous lasserons-nous de respirer le même air qu'eux ? Qu'avonsnous de commun avec ce peuple bourreau ? Sa cruauté comparée à notre patiente modération, sa couleur à la nôtre, l'étendue des mers qui nous séparent, notre climat vengeur, nous disent assez qu'ils ne sont pas nos frères, qu'ils ne le deviendront jamais, et que s'ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos troubles et de nos divisions.

    Citoyens indigènes, hommes, femmes, filles et enfants, portez vos regards sur toutes les parties de cette île : cherchez-y, vous, vos épouses ; vous, vos maris ; vous, vos frères ; vous, vos soedurs, que dis-je ? Cherchez-y vos enfants, vos enfants à la mamelle ; que sont-ils devenus ? … je frémis de le dire … la proie de ces vautours.

    Au lieu de ces victimes intéressantes, votre eoil consterné n'aperçoit que leurs assassins ; que les tigres dégouttant encore de leur sang, et dont l'affreuse présence vous reproche votre insensibilité et votre coupable lenteur à les venger.

    Qu'attendez-vous pour apaiser leurs mânes ? Songez que vous avez voulu que vos restes reposassent auprès de ceux de vos pères, quand vous avez chassé la tyrannie ; descendrez-vous dans leurs tombes sans les avoir vengés ? Non ! Leurs ossements repousseraient les vôtres.

    Et vous, hommes précieux, généraux intrépides, qui, insensibles à vos propres malheurs, avez ressuscité la liberté, en lui prodiguant tout votre sang, sachez que vous n'avez rien fait, si vous ne donnez aux nations un exemple terrible, mais juste, de la vengeance que doit exercer un peuple fier d'avoir recouvré sa liberté et jaloux de la maintenir ; effrayons tous ceux qui oseraient tenter de nous la ravir encore ; commençons par les Français … Qu'ils frémissent en abordant nos côtes, sinon par le souvenir des cruautés qu'ils y ont exercées, au moins par la résolution terrible que nous allons prendre de dévouer à la mort quiconque né français souillerait de son pied sacrilège le territoire de la liberté.

    Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nousmêmes. Imitons l'enfant qui grandit : son propre poids brise la lisière qui lui devient inutile et l'entrave dans sa marche.

    Quel peuple a combattu pour nous ? Quel peuple voudrait recueillir les fruits de nos travaux ? Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves.

    Esclaves ! … laissons aux Français cette épithète qualificative : ils ont vaincu pour cesser d'être libres.

  12. Marchons sur d'autres traces ; imitons ces peuples qui, portant leurs sollicitudes jusques sur l'avenir, et appréhendant de laisser à la postérité l'exemple de la lâcheté, ont préféré être exterminés que rayés du nombre des peuples libres.

    Gardons-nous, cependant, que l'esprit de prosélytisme ne détruise notre ouvrage ; laissons en paix respirer nos voisins ; qu'ils vivent paisiblement sous l'égide des lois qu'ils se sont faites, et n'allons pas, boutefeux révolutionnaires, nous érigeant en législateurs des Antilles, faire consister notre gloire à troubler le repos des îles qui nous avoisinent ; elles n'ont point, comme celle que nous habitons, été arrosées du sang innocent de leurs habitants ; elles n'ont point de vengeance à exercer contre l'autorité qui les protège.

    Heureuses de n'avoir jamais connu les idéaux qui nous ont détruits, elles ne peuvent que faire des voeux pour notre prospérité. Paix à nos voisins ; mais anathème au nom français, haine éternelle à la France : voilà notre cri.

    Indigènes d'Haïti ! mon heureuse destinée me réservait à être un jour la sentinelle qui dût veiller à la garde de l'idole à laquelle vous sacrifiez ; j'ai veillé, combattu quelquefois seul, et si j'ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m'avez confié, songez que c'est à vous maintenant à le conserver.

    En combattant pour votre liberté, j'ai travaillé à mon propre bonheur. Avant de la consolider par des lois qui assurent votre libre individualité, vos chefs, que j'assemble ici, et moi-même, nous vous devons la dernière preuve de notre dévouement.

    Généraux, et vous chefs, réunis ici près de moi pour le bonheur de notre pays, le jour est arrivé, ce jour qui doit éterniser notre gloire, notre indépendance. S'il pouvait exister parmi nous un c?ur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir.

    Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination ; de combattre jusqu'au dernier soupir pour l'Indépendance de notre pays. Et toi, peuple trop longtemps infortuné, témoin du serment que nous prononçons, souviens-toi que c'est sur ta constance et ton courage que j'ai compté quand je me suis lancé dans la carrière de la liberté pour y combattre le despotisme et la tyrannie contre lesquels tu luttais depuis 14 ans.

    Rappelle-toi que j'ai tout sacrifié pour voler à ta défense : parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté ; que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l'esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu'en maudissant le jour qui m'a vu naître ; et si jamais tu refusais ou recevais en murmurant les lois que le génie qui veille à tes destins me dictera pour ton bonheur, tu mériterais le sort des peuples ingrats.

    Mais loin de moi cette affreuse idée ; tu seras le soutien de la liberté que tu chéris et l'appui du chef qui te commande.

    Prête donc entre mes mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug.

    Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance. Fait au quartier général des Gonaïves, le premier janvier mille-huit cent-quatre, l'an 1er de l'Indépendance.

    Signé : Jean-Jacques Dessalines, Général en chef ;
    ** Acte de l`lndependance Liberté ou la mort